[center]Le
chasseur sortit, portant son fusil, pour capter quelque oiseau. Il
attendit longuement jusqu'à ce que l'un d'eux fût apparu soudain. Il
scruta l'oiseau, à l'aide de ses jumelles, afin de savoir s'il fut un
oiseau de chasse. L'oiseau sommeillait, balançait, allait se glisser
d'une branche d'un arbre à laquelle il s'attachait péniblement.
Après s'être rassuré de la sorte de l’oiseau, il visa ... et il visa
bien, mais l'oiseau s'envola et disparut derrière les feuilles d'arbre
touffues. Subitement, l'oiseau revint comme il disparut, à sa première
place et l'homme revint, à son tour, pour viser. L'oiseau sauta et
disparut encore une fois.
L'homme alla dans un autre endroit et vit l'oiseau en train de nourrir
ses deux petits. À ce moment-là, il éprouva un sentiment de
tendresse pour l'oiseau; il ne voulait pas chasser le père (le mâle)
pour ne pas rendre les deux petits orphelins. Il fronça les sourcils et
il se rappela qu’il n'avait rien chassé.
Serait-il possible de revenir ainsi sans rien apporter à ses deux
petits qu'il avait promis de leur chercher le repas préféré, de la
viande de volaille grillée?
L'homme hésitait. Et il avait l’embarras du choix.
Chasse-t-il l'oiseau pour pouvoir nourrir ses deux petits, ou le
laisser nourrir les siens? Faut-il revenir avec l'oiseau, chassé, ou le
laisser vivant pour ses petits?
L'oiseau prit finalement la décision de se poser sur sa première place,
sur l'arbre. L'homme réfléchit un moment puis ....l’instinct paternel
avait tranché. Il poser son fusil sur son épaule pour viser. Pendant ce
temps, l'oiseau ne se déplaçait pas.
L'homme visait bien et l'oiseau ne bougeait pas cette fois-ci.
L’oiseau fut penché en avant. Il sommeillait et balançait. Avant que le
chasseur ne tira, l'oiseau fut tombé, sous ses pieds, mais .... mort